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Bienvenue dans mes Disques Compact | ||
Et maintenant .... si l'on chantait ! | ||
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Deux enfants au soleil (Jean Ferrat) | ||
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La mer sans arrêt Roulait ses galets Les cheveux défaits Ils se regardaient Dans l'odeur des pins Du sable et du thym Qui baignait la plage Ils se regardaient Tous deux sans parler Comme s'ils buvaient l'eau de leurs visages Et c'était comme si tout recommençait La même innocence les faisait trembler Devant le merveilleux Le miraculeux Voyage de l'amour |
Dehors ils ont passé la nuit L'un contre l'autre ils ont dormi La mer longtemps les a bercés Et quand ils se sont éveillés C'était comme s'ils venaient au monde Dans le premier matin du monde |
La mer sans arrêt Roulait ses galets Quand ils ont couru Dans l'eau les pieds nus À l'ombre des pins Se sont pris la main Et sans se défendre Sont tombés dans l'eau Comme deux oiseaux Sous le baiser chaud de leurs bouches tendres Et c'était comme si tout recommençait La vie, l'espérance et la liberté Avec le merveilleux Le miraculeux Voyage de l'amour |
Oural Ouralou (Jean FERRAT) | ||
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C'est dans l'aube chère à Verlaine Que tu courais notre domaine Humant l'air des quatre saisons Odeurs de thym et de bruyère Sous tes pattes fraîches légères S'élevaient comme une oraison Berger des landes familières Tu vivais digne et solitaire Animal doué de raison J'écris ce jour anniversaire Où tu reposes sous la terre A deux pas de notre maison Hourrah oural ouralou Oural ouralou Hourrah oural ouralou Oural ouralou |
On voit souvent des souveraines A la place des rois qui règnent Rien qu'en posant leurs yeux dessus Il faut se méfier du paraître De nous deux qui était le maître Nous ne l'avons jamais bien su Tu vécus la vie parisienne La nuit sur les quais de la Seine Les music-halls et les tournées Et cette vie qui fût la mienne Il me semble que tu l'entraînes A la semelle de tes souliers Hourrah oural ouralou Oural ouralou Hourrah oural ouralou Oural ouralou |
Jour après jour il faut l'admettre Voir ceux qu'on aime disparaître C'est ce qui fait vieillir trop tôt Au paradis des chiens peut-être Ton long museau à la fenêtre Tu nous accueilleras bientôt Au triple galop caracole Je vois tes pattes qui s'envolent Chevauchant l'herbe et les nuées Le vent siffle dans ton pelage Vole vole mon loup sauvage Comme au temps des vertes années Hourrah oural ouralou Oural ouralou Hourrah oural ouralou Oural ouralou |
l'Aigle noir (Barbara) | ||
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Un beau jour, ou peut-être une nuit, Lentement, les ailes déployées, Il avait les yeux couleur rubis, |
De son bec il a touché ma joue, Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi, Comme avant, dans mes rêves d'enfant, |
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes, Quatre plumes couleur de la nuit |
La cage aux oiseaux (Pierre Perret) | ||
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Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux Regardez-les s'envoler c'est beau Les enfants si vous voyez Des p'tits oiseaux prisonniers Ouvrez-leur la porte vers la liberté Un p'tit dé à coudre Et trois goutt' d'eau dedans Au d'ssus du perchoir Un os de seiche tout blanc Et un petit piaf triste de vivre en prison Ça met du soleil dans la maison C'est c' que vous diront Quelques rentiers vicelards Des vieux schnocks Qui n'ont qu' des trous d'air Dans l' cigare Une fois dans vot' vie, Vous qui êtes pas comme eux Faites un truc qui vous rendra heureux |
Si vot' concierge fait cui-cui sur son balcon Avec ses perruches importées du Japon Ses canaris jaunes et ses bengalis A vot' tour faites leur guili-guili Sournoisement exclamez vous " Dieu ! quel plumage ! " Mais chère Madame On vous demande au 3ème étage Et dès que la bignole aura l' dos tourné Même si on doit pas vous l' pardonner |
Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux Regardez les s'envoler, c'est beau les enfants si vous voyez Des petits oiseaux prisonniers Ouvrez-leur la porte vers la liberté |
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