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Bienvenue dans le Nom des rues de Paris |
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Savez-vous qui étaient ces personnages célèbres, ou ces lieux, |
dont nous honorons la mémoire en baptisant nos rues de leur nom ? |
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ETIENNE MARCEL |
L'un des précurseurs du parlementarisme en France, ce prévôt des marchands de Paris joua un rôle important aux Etats-Généraux de 1355 à 1357. Adversaire redoutable du futur Charles V il fut un mois le maître de la capitale. Il fut tué au moment où il allait livrer la ville au roi de Navarre. |
TROCADERO |
Sur ce qui fut longtemps la colline de Chaillot, Napoléon, à la naissance du roi de Rome, commença de faire bâtir un immense palais. L'entreprise fut ruinée par la chute de l'empereur. Le Palais du Trocadéro fut abandonné mais le nom reste pour célébrer la prise du fort du Trocadéro à Cadix par l'armée française sur les Espagnoles en 1823. |
LA MUETTE |
L'ancien domaine royal de "la Muette" ou de "la Meute" tirait son nom soit d'un chenil, soit des "mues" de cerfs qu'on y conservait. Le pavillon de chasse fut transformé en un château qu'habitèrent la reine Margot, Louis XV et Louis XVI quand ils étaient enfants. |
ARSENAL |
L'Arsenal doit son nom à la fabrication des canons, des fusils et de la poudre qui s'y faisait, pour la ville au début du XVIè siècle, pour le Roi à partir de Henri II et jusqu'à Louis XIV. La Bibliothèque de l'Arsenal, qui occupe l'ancien hôtel du grand maître de l'artillerie, fut le berceau du romantisme. |
AUGUSTE BLANQUI |
Né en 1805, mort en 1881, Louis-Auguste Blanqui joua un rôle important sous la IIè République et pendant la Commune. C'était un socialiste et un révolutionnaire ; il passa de longues années en prison |
MARBEUF |
Louis-Charles-René comte de Marbeuf, général et gouverneur de la Corse en 1768, accorda de nombreuses faveurs à la famille Bonaparte et fit entrer Napoléon à l'école militaire de Brienne. Il possédait une vaste propriété aux Champs-Elysées. |
EDGAR QUINET |
Vaste esprit que celui d'Edgar Quinet poète, philosophe et homme politique. Professeur au collège de France il vit ses cours interdits par le gouvernement en raison de ses idées très "avancées". Il collabora avec Michelet. Il vécut à l'étranger pendant le second empire. |
DAUMESNIL |
Un vrai brave que ce Périgourdin ! Il avait perdu une jambe à Wagram et ses soldats l'avaient surnommé "la jambe de bois". Il défendit glorieusement le fort de Vincennes en 1814 contre les alliés. |
BALARD |
Antoine-Jérôme Balard, professeur au collège de France, découvrit le brome en 1826. Il trouva des procédés pour tirer le sulfate de sodium et le chlorure de potassium de l'eau de mer. |
LOUISE MICHEL |
Un souvenir du temps des anarchistes. Clémence Louise dite Louise Michel, déportée à Nouméa pour la part qu'elle avait prise à la Commune, retourna en prison peu après son retour en France. |
RUE DU BAC |
Par quel privilège cette vieille rue si animée a-t-elle pu conserver son ancien nom ? Au XVIè siècle c'était un chemin utilisé pour le transport des pierres nécessaires à la construction des Tuileries ; un bac la reliait à la rive droite ; d'où le nom de la rue à partir du XVIIè siècle. |
BICHAT |
L'hôpital porte le nom du célèbre médecin et anatomiste mort en 1802 à qui l'on doit de riches recherches physiologiques, qui ont contribué aux progrès de la médecine. Bichat distinguait la vie animal de la vie organique et fonda la physiologie sur l'action des forces vives. Il est le créateur de l'histologie. |
BINEAU |
Le Charentais Jean Martial Bineau aurait été bien fier de savoir qu'un beau boulevard porterait son nom. Cet ingénieur fit de la politique avec succès il y a plus d'un siècle. Il fut ministre des finances et le précurseur de la conversion de la rente. |
LAMOTTE-PIQUET |
De l'intervention française dans la guerre d'Indépendance on a retenu les noms de La Fayette et Rochambeau. On a un peu oublié celui de l'amiral Toussaint de Lamotte-Piquet qui se distingua en retenant la flotte anglaise à la Martinique. |
BIENVENUE |
Le Métropolitain lui devait bien une station. Ingénieur, il dirigea les premiers travaux de notre métro. La hardiesse de ses conceptions fit peur aux parisiens. |
LAMARK-CAULAINCOURT |
Curieuse association de noms : Le chevalier de Lamark (1744-1829) était un naturaliste, titulaire d'une chaire au Muséum. Le marquis de Caulaincourt, duc de Vicence, ambassadeur de France à Moscou de 1807 à 1811, fut ministre des affaires étrangères. |
CAUMARTIN |
Cette grande famille du Ponthieu fournit au XVIIè siècle un garde des Sceaux, des intendants, des magistrats, des évêques ; à la fin du XVIIIè siècle un prévôt des marchands de Paris en l'honneur de qui une des rues de la capitale porte le nom. |
PEREIRE |
Cette famille de grands banquiers a joué un rôle important dans les finances du IIè Empire. Ils fondèrent le Crédit Mobilier qui fut à la base du développement des chemins de fer, transports maritimes, banques, assurances, forges, constructions. |
TRONCHET |
Jurisconsulte et magistrat, qui fut un des trois défenseurs de Louis XVI, François-Denis Tronchet collabora avec Portalis à la rédaction du Code Civil sous le Consulat. |
ALMA |
La Seine doit le nom d'un de ses plus beaux ponts à un petit fleuve de Crimée, l'Alma, où les Français de Saint-Arnaud et les Anglais de Lord Raglan battirent les Russes de Mentchikov en 1854. |
MIROMESNIL |
Le caractère de Armand-Thomas Hue de Miromesnil vaut bien la rue et la station qui perpétuent sa mémoire. Magistrat il se montra un violent adversaire de la "question préparatoire", torture infligée à un inculpé avant de le juger
(1723-1796) |
MARIGNY |
Abel-François Poisson marquis de Marigny, surintendant des bâtiments du Roi, frère de la marquise de Pompadour. Il exerça une heureuse influence sur les constructions de l'époque et il posséda un moment le Palais de l'Elysée. |
MOUTON-DUVERNET |
Général d'empire, Régis-Barthélémy baron Mouton-Duvernet n'a pas laissé de souvenir fameux, mais du moins est-il fidèle ; il se rallia à Napoléon au retour de l'île d'Elbe. |
DENFERT-ROCHEREAU |
La glorieuse figure de la malheureuse guerre de 1870. Colonel, il défendit Belfort et ne livra la place qu'après l'armistice sur l'ordre du gouvernement de la Défense Nationale. Sa belle résistance nous permit de conserver Belfort que les Allemands voulaient annexer en 1871. |
DROUOT |
Le plus fidèle des généraux de Napoléon. Héros de Wagram et de la Moscova il suivit l'empereur à l'île d'Elbe dont il fut gouverneur. Napoléon l'appelait "le sage de la Grande Armée". |
BOUCICAUT |
Aristide et Marguerite Boucicaut, deux tout petits commerçants qui, à force de travail, devinrent les propriétaires du Bon Marché. Riches, ils firent le bien. Ils fondèrent l'hôpital qui porte leur nom et subventionnèrent l'Institut Pasteur. |
OBERKAMPF |
C'est le père des "indiennes" qui furent si longtemps à la mode. Allemand naturalisé français, Oberkampf installa la première filature de coton sous Napoléon 1er. |
MICHEL BIZOT |
Un des conquérants de l'Algérie. Le général Bizot devint en 1852 directeur de l'Ecole Polytechnique. Il trouva une mort glorieuse au siège de Sébastopol. |
RAMBUTEAU |
Paris lui devait bien la rue qu'il fit percer ... Le comte de Rambuteau, député pendant les cent jours, préfet de la Seine pendant quinze ans, embellit Paris, planta des arbres et installa l'éclairage au gaz. |
CORVISART |
Le baron Corvisart fut le médecin de Napoléon. Il fit partie de nombreuses campagnes militaires. Il était surtout spécialisé dans les affections des poumons et du coeur. |
LEVALLOIS |
L'endroit s'appelait jadis la Vigne-aux-Prêtres. Son nom lui vient du cafetier "Levallois" enrichi dans les lotissements du village vers 1846 ; l'adjonction "Perret" vient de Champerret (compus petrisus), champ de pierre. |
LES GOBELINS |
A l'endroit actuel des Gobelins, un tapissier, Jean Gobelin, s'était établi vers 1440 et Rabelais le cite. Il a laissé son nom à l'atelier royal de tapisserie crée à la même place, en 1601, par Henri IV. |
PUTEAUX |
Le nom vient de "puteoli", petits puits creusés le long de la Seine pour alimenter le hameau. On trouve le nom dans une charte du temps de Dagobert. C'était jadis un pays d'aimables "folies". |
MABILLON |
Combien de voyageurs, prenant le métro à Mabillon, savent-ils que Dom Mabillon, moine bénédictin, célèbre par son érudition, fut l'auteur du premier traité de diplomatique ? |
LE PONT AU CHANGE |
Son nom lui vient des orfèvres-changeurs auxquels il fut affecté par Louis VII (XIIè siècle). Incendié et refait plusieurs fois dans des axes divers, il a été reconstruit finalement au bout du Boulevard du Palais (1855). |
ALPHONSE DE NEUVILLE |
C'est l'auteur des "Dernières cartouches" du "Combat sur la voie ferrée" et de tant de scènes militaires de la guerre de Crimée et de 1870. Ces toiles ont conservé un vif intérêt documentaire. |
LE PONT D'ARCOLE |
Non, ce n'est pas un souvenir de l'épopée de Bonaparte. Le nom de l'ancien pont de Grève vient d'un épisode de la révolution de 1830. Un jeune homme, le 28 juillet, s'élança en criant : "Si je meurs, souvenez-vous que je m'appelle d'Arcole". Il s'appelait autrement d'ailleurs, mais il fut tué sur le pont, auquel l'on donna son nom de guerre. |
RIQUET |
Sa station se trouve sur la ligne de la porte de la Villette, pas loin du canal Saint-Martin. De quoi satisfaire les mânes de ce glorieux enfant de Béziers qui commença la construction du canal du Midi, sous la protection de Colbert. |
D'AGUESSEAU |
Un esprit distingué, un caractère droit, Henri-François d'Aguesseau, chancelier en 1717, perdit ses hautes fonctions pour avoir dénoncé le système de Law. C'était un fervent janséniste. |
RICHARD-LENOIR |
Ce n'est pas un prénom et un nom mais l'association de deux patronymes. François Richard et Lenoir Dufresne, deux manufacturiers, fondèrent la première usine de coton. Ils furent très encouragés par Napoléon. |
MONTPARNASSE |
Le nom rappelle une butte baptisée Mont-Parnasse par les étudiants de la Renaissance et qui se trouvait vers le croissement du boulevard Raspail. Il convient fort à ce quartier toujours fréquenté par des artistes. |
LA TOMBE-ISSOIRE |
Le nom de la rue de la Tombe-Issoire est une curieuse et lointaine survivance des légendes épiques. Dans la geste de "Guillaume d'Orange", le héros vint ici tuer le géant Isoré, roi des Sarrazins. Tombe d'Isoré est devenu Tombe-Issoire par corruption. |
LE PERE LA CHAISE |
Le terrain appartint longtemps aux Jésuites et le Père de La Chaise, confesseur de Louis XIV y demeura et contribua à faire construire les bâtiments en 1682. En 1803 les lieux furent achetés par la ville de Paris pour y faire le cimetière inauguré en 1804. |
PORTE MAILLOT |
Le nom ancien était "Mahiaulx" ; il fut déformé. En 1715 il fallut démolir le fronton de la porte pour laisser passage au char mortuaire de Louis XIV allant de Versailles à Saint-Denis. |
LE LUXEMBOURG |
C'est un vieux palais, l'hôtel de Luxembourg, acheté par Marie de Médicis en 1612, qui a donné le nom à ce grand jardin parisien fréquenté par tant de poètes, Verlaine surtout. |
PLACE VENDÔME |
Une statue équestre de Louis XIV est à l'origine de la place. C'est pour l'encadrer dignement que celle-ci fut créée sur l'emplacement de l'hôtel de Vendôme, démoli pour cela en 1687. La statue de Louis XIV fut remplacée par une statue de la Liberté à la Révolution, puis par la colonne Vendôme. |
LE MARAIS |
Le nom s'explique bien : A l'origine, ces vieux quartiers à droite et à gauche de la rue de Rivoli étaient recouverts par la Seine chaque fois qu'elle grossissait. L'endroit était fort marécageux à l'époque romaine. |
PLACE DES VOSGES |
L'ancienne place Royale, si aristocratique, reçut en 1899, le nom de place des Vosges (perdu en 1814, retrouvé en 1870) en l'honneur du département qui avait, le premier, soldé ses impôts. |
LA CONCIERGERIE |
Le "concierge" du Palais de justice n'était pas un vulgaire pipelet. Primitivement c'était un grand seigneur qui percevait de fortes redevances avant que les locaux ne fussent transformés en prison. |
MONTMARTRE |
L'opinion des savants rattache l'étymologie à "Mons Mercurii" (Mont de Mercure) mais la tradition veut qu'il soit dérivé de "Mons Martyrum" (Mont des Martyrs) et que Saint-Denis ait été décapité sur la Butte. |
LE PONT DES ARTS |
Ce pont métallique marqua l'avènement du fer au début du XIXè siècle. Son nom lui vient du Palais des Arts, appellation du Louvre sous le 1er Empire. Ainsi son nom reste associé au pays académique qu'il dessert. |
LA SORBONNE |
Robert dit "de Sorbon" fonda en 1523, près des Thermes, un collège où les "pauvres maîtres et étudiants en théologie" recevaient tout ensemble hospitalité et enseignement. |
LE QUARTIER LATIN |
L'université de Paris commença à s'étaler sur la rive gauche au XIIIè siècle, mais elle n'était pas encore composée d'écoles. Le maître, qui avait "licence" d'enseigner, parlait à ses élèves, au coin d'une rue, du haut d'une fenêtre ou dans un coin quelconque. Il s'exprimait le plus souvent en latin. |
RUE SAINT-JACQUES |
La rue Saint-Jacques est le prolongement de la vieille route romaine de Lutèce à Orléans. C'était aussi le lointain chemin qui conduisait au pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. D'où son nom. |
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© Les cré@tions d'Ariane - 2018 |
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